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Lettrede Guy Ă sa famille - 22 octobre 1941 " Ma petite maman chĂ©rie, mon tout petit frère adorĂ© mon petit papa aimĂ© " Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c'est que ma mort serve Ă
3 Lecture de la lettre de Guy Môquet Diapo n° 9. Guy Môquet. Châteaubriand, camp de Choisel (Loire-Inférieure) 22 octobre 1941. Châteaubriand, le 22 octobre 1941. Ma petite maman chérie, Mon tout petit frère adoré, Mon petit papa aimé, Je vais mourir ! Ce que je vous demande, à toi en particulier petite maman, c’est d’être
Le22 octobre, la lettre de Guy Môquet à ses parents devrait être lue dans les classes. J’ai compilé quelques liens permettant de réfléchir pour en faire une lecture intéressante ou tout simplement pour se documenter sur le « héros du jour » ! commençons par le site officiel et les instructions : Le BO
Lundi22 octobre, l'éducation nationale demande aux enseignants du secondaire de lire à leurs élèves la lettre de Guy Môquet à ses parents, écrite
Lettreouverte publiée dans Le Figaro du 19 mai 2007. Je suis enseignant de collège et je ne lirai pas la lettre de Guy Môquet à mes élèves. Je ne la leur lirai . Forum Construire Ensemble avec Nicolas Sarkozy: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Forum Construire Ensemble avec
Rencontre Avec Joe Black Streaming Vf Hd. Nicolas Sarkozy, conseillé, pour ne pas dire cornaqué, par Henri Guaino, la plume du président, -homme normalement de l'ombre, en l'occurrence ne détestant pas le soleil des projecteurs puisqu'il se répand volontiers pour commenter l'actualité, celle de son maître et celle des ministres du gouvernement-, a décidé d'imposer la lecture de la lettre que le jeune Guy Môquet adressa à ses parents peu avant d'être fusillé, à 17 ans, par les Allemands. On accordera au président de la République de penser de lui qu'il a été sincèrement ému, "profondément bouleversé", dira-t-il, par le contenu de cette dernière missive avant la mort. Qui ne le serait ? On ne se posera pas, ici, la question de la légitimité, en soi, de la décision présidentielle. C'est un débat particulier qui renvoie à d'autres considérations et que j'aborderai peut-être un autre jour. Le but poursuivi, officiellement, exalter l'esprit de résistance, de sacrifice, en faveur d'un bien jugé supérieur, la patrie, ne sera pas commenté ici. On ne spéculera pas non plus sur les calculs politiciens réels ou supposés que cache cette opération de communication. Non, on accepte cette volonté telle quelle et on examine le choix de Nicolas Sarkozy à la seule lumière, assumée, de toutes les bonnes intentions affichées. Alors, ... monsieur le Président, quelle erreur d'appréciation ! Cette lettre est d'ordre privé. C'est l'adieu d'un gosse à ses parents. Elle aurait pu être écrite, pour l'essentiel, par n'importe quelle victime d'une catastrophe naturelle, provisoirement vivant, mais assuré d'être perdu. Elle ne dit rien sur la résistance. La faire lire, qui plus est sans tenir compte des programmes, est artificiel. Un professeur d'histoire-géographie note Le Figaro du "Parler de Guy Môquet avec mes secondes, qui étudient actuellement la Grèce antique, est aberrant. Les élèves, qui ont tendance à manquer de repères temporels, vont tout confondre". Surtout, le choix est douteux. Guy Môquet n'est pas politiquement neutre. Ce n'est pas le "résistant inconnu". C'est un militant, actif, fils du député communiste Prosper Môquet. Le jour de son arrestation, le 15 octobre 1940, il porte sur lui un texte qui, à propos de prisonniers de son bord, proclame extraits "Vous serez bientôt libérés Par tous vos frères d'esclavage Les Traîtres de notre pays Ces agents du capitalisme Nous les chasserons hors d'ici Pour instaurer le socialisme Main dans la main Révolution Pour que vainque le communisme" Le Parti Communiste Français, totalement inféodé à Moscou, a approuvé le pacte germano-soviétique de 1939. Ce pacte rompu, en 1941, quand Hitler envahit l'Union Soviétique, les communistes se découvrent une vocation de résistants et oublient le temps où ils demandaient poliment aux occupants allemands, alors fréquentables, le droit de publier à nouveau L' les actions qu'ils se vantent de mener il y a l'exploit d'abattre, au hasard, des militaires gradés. Acte imbécile entre tous. A Nantes, c'est le sort réservé au commandant des troupes d'occupation de Loire-Atlantique. Peut-on imaginer, un seul instant, une réponse "modérée" de la part d'un Adolf Hitler ? Celui-ci exige une répression sévère et c'est ainsi que 50 prisonniers, dont Guy Môquet, seront fusillés. Sacrifiés pour rien, victimes d'une stupide conception de la résistance et d'un parti qui tenait à se refaire une virginité et une gloire, celle d'être le "parti des fusillés". Guy Môquet, il faut avoir le courage de l'écrire, n'est pas d'abord la victime innocente des Allemands, il n'est pas un héros de la résistance, en tout cas pas de celle dont on parle à son propos, lui qui fut arrêté pour distribution de tracts dirigés contre le "grand capital". Il n'est que la pauvre victime adolescente d'une idéologie, d'un absurde et tragique épisode d'une histoire truquée. Dès lors, lire cette lettre n'a aucun lien avec le but recherché, c'est un exercice d'un intérêt marginal. Encore une fois, on baigne dans la compassion sentimentale et rien de mieux.
Son nom est revenu sur le devant de la scène en mai 2007. A la demande de Nicolas Sarkozy, à peine élu président de la République, la lettre d'adieu à ses parents, écrite par le jeune résistant Guy Môquet avant sa mort, devait être lue à tous les lycéens. Cette décision suscita une controverse parmi les enseignants et dans toute la France. Selon le ministère de l'éducation nationale, la "lettre" a été lue "dans 95 % des établissements"... Le téléfilm Guy Môquet, un amour fusillé, rend une autre forme d'hommage au jeune militant communiste fusillé à 17 ans par les Allemands, le 22 octobre 1941. C'était il y a soixante-sept ans. Sa vie fut trop courte pour tenter une biographie. Alors, c'est aux derniers jours de son existence, dans le camp de prisonniers de Choisel, à Châteaubriant, en Loire-Inférieure, que le réalisateur Philippe Bérenger, qui fut assistant de Milos Forman et de Bertrand Tavernier, a choisi de s'intéresser. Les dernières heures de Guy Môquet, mais aussi de ses compagnons d'infortune, qui seront fusillés avec lui, notamment Jean-Pierre Timbaud, dirigeant CGT, et le député Charles Michels. Rappel des faits le 20 octobre 1941, un officier allemand, Karl Hotz, est abattu à Nantes par trois jeunes résistants. En représailles, le commandement allemand exige que 48 otages soient fusillés. Guy Môquet sera l'un d'eux, alors que depuis plus de dix mois il attendait d'être relaxé conformément à la décision de mise en liberté surveillée de la 15e chambre correctionnelle de Paris. Au-delà de l'événement historique et dramatique, Philippe Bérenger revient aussi sur la brève, intense et platonique histoire d'amour qui unit durant quelques semaines Guy Môquet à Odette Lecland, une autre prisonnière du camp, âgée de 17 ans elle aussi. Pour elle, le jeune Môquet refusera même de s'évader en compagnie d'Auguste Delaune. "L'amour s'invite là où on ne l'attend pas, en pleine guerre, résume le réalisateur. Il prouve que la résistance, au fond, consiste à continuer à vivre." TÉLÉFILM Philippe Bérenger Fr., 2008. Avec Théo Frilet, Audrey Dewilder, Patrick Catalifo. Olivier Zilbertin Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021. Le 22 octobre 1941, Guy Môquet, le plus jeune des 27 otages du camp de Chateaubriant, était fusillé. Militant communiste, arrêté suite à une dénonciation anonyme, ce jeune garçon de 17 ans, incarne l'honneur de la France et de la lutte contre le nazisme. À l'occasion de la Journée internationale des enfants soldats, la dernière lettre qu'il adressa à ses parents et son frère, écrite quelques heures avant son exécution, en est l' octobre 1941Ma petite maman chérie,mon tout petit frère adoré,mon petit papa aimé,Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable, je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées, elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. À toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !Votre Guy qui vous pensées vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !Source texte WikilivresVOIR AUSSI SUR LE HUFFPOSTParis sous l'occupationBefore You GoPopular in the CommunityCet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support
Le 20 octobre 1941, à Nantes,un officier supérieur allemand fut abattu. L’occupant nazi décida l’exécution de 50 otages. Ils furent exécutés le 22 octobre 1941 dont 27 à Châteaubriant. Le plus jeune otage fut Guy Môquet, un communiste de 17 ans. Je laisserai mon souvenir dans l’histoire car je suis le plus jeune des condamnés » Tout d’abord,le choix des otages » fut laissé à la discrétion du gouvernement de Vichy sur une liste d’une centaine de noms proposés par les Allemands. Le choix du gouvernement de Pétain se porta essentiellement sur des militants communistes détenus dans les camps d’internement de Châteaubriant. L’Histoire a plus particulièrement retenu le nom du plus jeune des condamnés Guy Môquet, jeune militant de 17 ans, fils d’un député communiste du Front Populaire. »Je laisserai mon souvenir dans l’histoire car je suis le plus jeune des condamnés », aurait confié Guy Môquet à l’abbé Moyon, qui assista les otages de Châteaubriant. De fait, dès l’Occupation, il a été célébré comme un martyr et nombre de groupes de partisans se sont réclamés de lui. Des communistes n’ont pas attendu l’invasion de l’URSS par l’armée nazie pour entrer dans la Résistance. Ils s’organisent à partir de 1940, forment les premiers noyaux clandestins de la Résistance armée. La lecture du dictionnaire des fusillés permet de mesurer la réalité de cet engagement des militants ainsi que le régime mémoriel officiel de l’unité nationale qui honore les héros et les morts pour la patrie anciens combattants de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale… Les barbares voulaient les tuer, ils les ont rendus immortels» Avant de mourir les fusillés de Châteaubriant écrivent des lettres pour encourager les personnes à se battre pour la liberté, ces lettres disent leur espoir, voici quelques exemples “ Nous mourons avec l’espoir que ceux qui restent auront la liberté et le bien-être ” Émile David “ Camarades, prenez courage, nous serons vainqueurs ” Jules Auffret Toute ma vie j’ai combattu pour une humanité meilleure. J’ai la grande confiance que vous verrez réaliser mon rêve. Ma mort aura servi à quelque chose ” Jean-Pierre Timbaud Et le plus jeune, Guy Môquet, 17 ans, écrit “ Certes j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur c’est que ma mort serve à quelque dignes de nous, les 27 qui allons mourir. ” Ces lettrespermettent d’encourager d’autres de personnes à s’engager pour libérer la France. Une affiche contenant le nom des 27 otages de Châteaubriant qui se nomme Affiche les fusillés de Châteaubriant» a été publiée 2 jours après leurs morts pour tout d’abord leur rendre hommages mais aussi montrer le courage de ces hommes et ainsi donner envie aux personnes de résister et de se battre pour la liberté Elle aussi, comme les lettres, elle pousse les personnes à faire la Résistance, à se battre comme ces résistants qui ont été fusillés pour atteindre leur objectif la liberté de la France. De nombreuses affiches ont été fabriquées mais celle-ci est la première. La première commémoration des fusillades de Châteaubriant et de Nantes débute dès le 22 octobre 1944. Leurs morts entraînent l’entrée en résistance officielle du Parti Communiste Français. En effet, le Parti communiste exploitera la mort de l’innocent Guy Môquet et de ses camarades pour faire oublier son retard à s’engager dans le combat contre l’occupant. la mémoire des fusillés de Châteaubriant et particulièrement de Guy Môquet a servi pour que le PCF se rende compte qu’il fallait se battre pour que la France soit libre et il a ainsi pris exemple sur ces personnes décédées pour la France. L’entrée en résistance officielle du PCF est en juin 1941attaque de l’URSS par l’Allemagne. Le PCF sedéclare ensuite le parti des fusillés. En février 1943, un groupe de résistants FTP de Larnod choisit de s’appeler Groupe Guy Môquet». Un autre groupe de résistants FTP, celui du Bois de Conveau dans les montagnes Noires en Bretagne prit aussi fin 1943 et en 1944 le nom de Bataillon Guy Môquet». Les noms choisis par ces groupes de résistants permettent de ne pas oublier Guy Môquet qui est mort pour la France seulement à l’âge de 17ans. Ces groupes de résistants prennent comme exemple Guy Môquet pour résister, ils veulent aussi combattre pour venger la mort de Guy Môquet. Bouleversé suite à l’exécution de ces 27 otages» qui voulaient juste être libre, René Guy Cadou écrit le poème Les Fusillés de Châteaubriant », qui paraîtra dans le recueil Pleine Poitrine publié en 1946 mais qui a été écrit pendant la guerre. On soulignera l’intérêt à questionner le titre de ce recueil, qui rappelle essentiellement la répression brutale et les exactions commises pendant la Seconde Guerre mondial. Les fusillés de Châteaubriant Ils sont appuyés contre le ciel Ils sont une trentaine appuyés contre le ciel, Avec toute la vie derrière eux Ils sont pleins d’étonnement pour leur épaule Qui est un monument d’amour Ils n’ont pas de recommandation à se faire Parce qu’ils ne se quitteront jamais plus L’un d’eux pense à un petit village Où il allait à l’école Un autre est assis à sa table Et ses amis tiennent ses mains Ils ne sont déjà plus du pays dont ils rêvent Ils sont bien au dessus de ces hommes Qui les regardent mourir Il y a entre eux la différence du martyre Parce que le vent est passé là où ils chantent Et leur seul regret est que ceux Qui vont les tuer n’entendent pas Le bruit énorme des paroles Ils sont exacts au rendez-vous Ils sont même en avance sur les autres Pourtant ils disent qu’ils ne sont plus des apôtres Et que tout est simple Et que la mort surtout est une chose simple Puisque toute liberté se survit. Ce poèmepermet que les personnes qui se sont engagées pour libérer la France et qui sont mortes pour la France soient reconnues, cela permet aussi de conserver leurs mémoire et de ne pas les oublier. Je n’ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Môquet sans en être profondément bouleversé» Nicolas Sarkozy Nicolas Sarkozy a ouvert sa première journée de présidence le 16 mai 2007 en rendant hommage à des jeunes résistants français tués par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. La lettre bouleversante que l’un d’eux écrivit à ses parents avant de mourir a été lue au début de la cérémonie Guy Môquet fut fusillé le 22 octobre 1941 à l’âge de 17 président Nicolas Sarkozy a annoncé sa première décision » de président qui serait de faire lire dans toutes les classes du pays, en début d’année scolaire, la lettre à ses parents du jeune résistant Guy Môquet avant son exécution. Cette commémoration a lieu tous les ans depuis 2007. Je n’ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Môquet sans en être profondément bouleversé », a déclaré le président Sarkozy, visiblement ému après la lecture de cette lettre au cours d’une cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne. Ma première décision de président de la République sera de demander au futur ministre de l’Éducation nationale que cette lettre soit lue en début d’année à tous les lycéens de France », a-t-il poursuivi. Il est essentiel d’expliquer à nos enfants ce qu’est un jeune Français, à travers le sacrifice de quelques-uns, l’anonyme grandeur d’un homme qui se donne à cause plus grande que lui », a-t-il dit. Que les enfants mesurent l’horreur de la guerre et à quelles extrémités barbares elle peut conduire », a-t-il ajouté. Lettre de Guy Môquet écrite à sa famille avant son exécution Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable, je ne peux le faire hélas ! J’espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l’escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t’ai fait ainsi qu’à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée. Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme. 17 ans et demi, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d’enfant. Courage ! Votre Guy qui vous aime. Guy » Dernières pensées vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir ! Cette lettre rappelle les sacrifices des jeunes français pour arracher la France des mains des bourreaux et que ces français se sont battus pour la France. Le président veut qu’on ne les oublient pas et montrer le courage de ces jeunes français à la France mais aussi l’horreur de la guerre. Depuis 1946, le nom Guy Môquet» a été conféré à de nombreux équipements. En son honneur, une rue du 17earrondissement et une station du métro parisien, sur la ligne 13, portent son nom depuis 1946. De nombreux autres équipements municipaux ou voies à travers la France sont baptisés du nom de Guy Môquet, dont un stade à Drancy, ville francilienne fortement marquée par la présence du camp d’internement voué à la déportation durant la Seconde Guerre mondiale, tandis que la municipalité de Nantes a renommé l’une des principales artères de la ville du nom de Cours des 50 Otages. Plusieurs établissements scolaires français ont été baptisés du nom de Guy Môquet, notamment dans les communes de Châteaubriant un lycée,Gennevilliers, Malakoff, Mitry-Mory, Nogent-sur-Marne, Saint-Benoît La Réunion, Stains, ou encore Villejuif. Ces équipements baptisés du nom de Guy Môquet réutilisent sa mémoire car c’est le plus jeune résistant abattu à Châteaubriant et ce dernier était un exemple pour les personnes de son âge mais aussi un exemple pour les personnes plus vieilles pour qu’elles s’engagent à leur tour et elles honoraient donc la mémoire de Guy Môquet. De plus, nous observons qu’il est toujours estimé et sa mémoire est honorée encor car ces équipements permettent de ne pas l’oublier, de lui rendre hommage, ces derniers prennent la place» des résistants qui l’honoraient et qui conservée sa mémoire même après sa mort. A présent ce sont ces équipements baptisés de son nom qui le font. Le 21 octobre, France 2 diffuse le téléfilm Guy Môquet, un amour fusillé, réalisé par Philippe Berenger, avec Théo Frilet dans le rôle principal. Guy Môquet est interprêté par Léo-Paul Salmain dans La Mer à l’aube de Volker Schlöndorff diffusé sur Arte en mars 2012. ils rappellent les sacrifices, l’engagement dans la résistance de Guy Môquet pour que la France soit libre, ces éléments rappellent aussi qu’il est mort pour la France. Ils permettent aussi de conserver la mémoire communiste et la mémoire unitaire de la Résistance du parti communiste au gaulliste en 1944, 2007… Pour conclure, la mémoire de Guy Môquet et des fusillés de Châteaubriant a été réutilisée pendant la guerre mais aussi après la guerre et encore aujourd’hui. De nombreux moyens permettaient de réutiliser leur mémoire pour que d’autres s’engagent dans la résistance comme leurs lettres qu’ils ont laissés avant de mourir mais aussi des tracts, des affiches, des poèmes… Leur mémoire est aussi réutilisée après de la guerre pour que personne ne les oublient grâce à l’hommage rendu pour les jeunes résistants français tués par les allemands pendant la Seconde Guerre mondiale de l’ancien président de la République française Nicolas Sarkozy mais aussi grâce à des équipements baptisés du nom de Guy Môquet ou encore des films ou des chansons… Nous espérons tous que leur mémoire ne sera jamais oubliée d’ici quelques années et que l’on continuera de rendre hommage à Guy Môquet mais aussi aux fusillés de Châteaubriant Sources
Guy Môquet est une figure centrale de l'histoire de la Résistance française. Fusillé le 22 octobre 1941 par les Allemands à Châteaubriant Loire, il avait été arrêté à Paris. Par Simon Louvet Publié le 22 Oct 21 à 1726 Guy Môquet, fusillé le 22 octobre 1941 dans la Loire, a été interpellé à Paris où il militait contre l’occupant allemand. ©IP3 PRESS/MAXPPPSi la Résistance française à l’occupant allemand devait avoir un visage, ce pourrait être celui de Guy Môquet. Arrêté à Paris, l’adolescent de 17 ans a été fusillé il y a 80 ans, le 22 octobre 1941, avec 26 autres résistants à Châteaubriant Loire-Atlantique.Défenseur de son père, député communiste déporté en AlgérieLa mort de Guy Môquet aura été, comme son engagement politique, précoce. Né dans le 18ème arrondissement, il est le fils de Prospet Môquet, cheminot et député communiste du 17ème. Voyant son père être interpellé en octobre 1939, puis déporté en Algérie, Guy se mobilise. Déjà militant au lycée Carnot où il étudiait, il a redoublé d’ avoir sollicité le gouvernement français responsable de l’arrestation de son père, Guy Môquet passe à l’opposition à l’occupant allemand. À seulement 16 ans, il colle des affiches et distribue des tracts à l’été 1940. Ces documents réclament la libération du député des Épinettes », dénoncent l’occupation ou ciblent la dictature de Laval ». Incarcéré à la prison de la Santé puis à ClairvauxGuy Môquet a été arrêté après une dénonciation le 13 octobre 1940, en gare de l’Est, par des policiers français. D’autres militants arrêtés passent aux aveux et l’accusent d’être parmi les colleurs de tracts, ce que l’adolescent nie. Jugé en janvier 1941, il est acquitté mais il sera emprisonné, après avis des Renseignements généraux, à la Santé puis à mai 1941, Guy Môquet est transféré dans un camp d’internement de Châteaubriant, avec d’autres militants communistes. Leur destin va basculer le 20 octobre 1941, avec l’assassinat du commandant des troupes d’occupation de la Loire, par un commando communiste. En représailles, les Allemands ordonnent l’exécution de 48 otages. Le choix des fusillés a été facilité par le gouvernement de Vichy, qui a fourni une liste de militants sont exécutés dans trois lieux différents cinq sont tués au Mont-Valérien, 17 à Nantes, ville de l’assassinat, et 27 à Châteaubriant parmi lesquels Jean-Pierre Timbaud. Selon ce communiste qui donne son nom à une rue du 11ème arrondissement, les otages sont allés dignement » au poteau d’exécution en chantant la Marseillaise et en scandant Vive la France » au moment des tirs du peloton allemand. Sur cette journée du 22 octobre 1941, une seule certitude concerne Guy Môquet sa lettre déchirante à ses petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, je vais mourir ! ... Certes j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur c'est que ma mort serve à quelque chose. ... 17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. VIDÉO. Témoignages de survivants de Châteaubriant et de proches Vidéos en ce moment sur ActuCondamnation internationale et postérité épistolaireDès le 25 octobre, trois jours après, Guy Môquet a été fait martyr » par Charles de Gaulle, suivi par Winston Churchill et Franklin Roosevelt qui ont condamné ces la réelle postérité de la mort de Guy Môquet arrivera par la plume de Louis Aragon, poète militant au Parti communiste et sympathisant de la Résistance. Grâce aux lettres des exécutés récupérées par des militants du PCF contraints à la clandestinité, Louis Aragon écrit Le Témoin des Martyrs, publié dans des feuillets résistants dès 1942. La lettre de Guy Môquet à ses parents est mise en avant par l’écrivain, qui en fait un 1944 et 1946, Charles de Gaulle honore Guy Môquet de la médaille de la Résistance et de la Légion d’honneur. Le martyr donnera, entre autres, son nom à une station de article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu Paris dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
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